Pour en savoir plus sur le projet, il va encore falloir patienter, nous rédigerons ça dès que possible !
Pourquoi partir ? Mais la question est peut être : pourquoi pas ?
Les motivations :
Si vraiment, il faut trouver des raisons de partir, nous pourrions en trouver quelques unes en cherchant vraiment bien (… ou pas). Finalement, elles sont plutôt aisées à trouver : la routine et son rituel quotidien « métro, boulot, dodo », la crise qui nous plonge dans un monde sans queue ni tête où il devient nécessaire de s’indigner pour se faire entendre, la météo qui n’est pas à votre goût : ce froid hivernal qui vous mordille le bout des doigts, le fameux « crachin normand » de chez nous, la grisaille qui vous mine, les études qui s’éternisent ou la rengaine du boulot qui fait que chaque jour se suit et se ressemble…
Mais en vérité, au-delà des raisons qui nous poussent à quitter notre routine bien huilée, ce sont les raisons qui nous motivent à aller de l’avant qui nous font partir… L’important, ce n’est pas ce que l’on quitte mais ce que l’on va y trouver. Le voyage avec un grand « V », la soif de découvrir de nouveaux horizons, des contrées lointaines aux saveurs exotiques, l’envie de s’ouvrir à d’autres cultures, d’autres manières de penser et tout simplement de vivre… Enfin, l’envie de prendre le temps de rencontrer, de partager, de contempler, de goûter, de s’émerveiller, de vibrer, de s’extasier…
Les réactions :
Et parce que partir un an a beau ne pas être exceptionnel (vous vous en rendrez vite compte si vous vous lancez dans ce genre de projet), cela reste peu banal pour votre entourage : l’annonce aux proches se révèle donc une expérience forte intéressante. En effet, entre les amis, la famille ou encore les collègues, l’annonce d’une telle décision suscitent des réactions diverses et variées : le retour est généralement positif pour des proches souvent enthousiastes, chez qui cela éveille même une pointe d’envie. De manière plus exceptionnelle, vous vous confronterez à l’indifférence, l’incompréhension, la peur ou encore la jalousie… Et parce que parfois naïvement on s’attend à ce que tout le monde partage notre enthousiasme, ces réactions (qui restent rares, rassurez vous) peuvent être déstabilisantes, mais elles sont tout à fait naturelles (comme le dit si bien le dicton « on ne discute pas des goûts et des couleurs ») et vos motivations à partir resteront intactes…
A la phrase « nous partons voyager un an », les réactions les plus fréquentes :
« Vous partez faire un tour du monde ? »
Le terme est un peu « présomptueux » et s’avère légèrement inexact mais le concept est là… Nous partons aux 4 coins de la planète, sur différents continents, faire nos globetrotters, nos « explorateurs » des temps modernes. Nous partons donc voyager pour une année dans quelques contrées lointaines qui nous font rêver, nous partons à l’aventure « autour » du monde… Mais le monde est tellement vaste qu’une vie entière ne suffirait pas à en faire « le tour »…
« Vous partez où ? »
L’itinéraire est établi dans les très grandes lignes pour pouvoir anticiper les besoins organisationnels (billets d’avion, visa….). Pour en savoir plus, rendez-vous ici.
« Vous avez de la chance… »
Chance, chance… La chance, il faut la provoquer ! Si on avait de la chance, on aurait trouvé un billet de loto gagnant par terre dans la rue, mais ce projet, lui, n’est pas tombé du ciel comme ça tout cuit dans notre bec… Une telle aventure se prépare et demande toutefois quelques « sacrifices » (qui ne représentent pas grand-chose quand la motivation est là et qu’on les met en regard de tout ce que cette année va nous apporter). Alors effectivement, nous avons la chance d’être jeunes, la chance d’être en bonne santé, la chance d’être sans enfants à charge et sans emprunts à payer. Tout cela ne fait que nous simplifier les choses. Même si elles sont loin d’être des conditions sine qua non, ces « chances » nous les avons saisies pour en modeler un projet à notre image (pour en savoir plus sur le projet, c’est par là) en contrepartie de quelques efforts : il a fallu économiser (voire emprunter), perdre la stabilité d’un CDI pour Laure, sortir du moule de l’internat pour Simon, rendre nos appartements et quitter nos proches, notre confort et nos repères. Donc, oui, aujourd’hui, nous avons la chance de pouvoir vivre une aventure formidable mais finalement, on a comme l’impression de ne pas l’avoir volée
« Mais que feras tu au retour ? »
La question revient assez souvent et semble être une appréhension assez récurrente pour une grande partie des personnes à qui nous évoquons notre projet. Pour Simon, pas de problème, il s’agit d’une disponibilité qui lui est accordée dans le cadre de son internat. Son retour est donc déjà anticipé.
Pour Laure, c’est une autre histoire… Qui dit démission, dit chômage sans assédic au retour, dit recherche d’emploi et absence de sécurité… Alors qu’ai-je prévu à mon retour ? Peut-être que je m’en mordrais les doigts mais je suis partie du principe que je veux laisser à ce voyage la possibilité de me changer, de me faire évoluer, de m’ouvrir à autre chose et pourquoi pas provoquer certaines « révélations »… L’entière liberté de ne pas être enchaînée à un CV sans trou, l’entière liberté de se laisser modeler par cette expérience unique. De toutes manières, impossible de chercher un poste avec plus d’un an d’avance dans notre société actuelle, les choses vont bien trop vite, les postes se font rares. Alors je saisis aujourd’hui l’opportunité du plaisir et de la découverte de totalement autre chose. Ne pas se laisser aliéner par le travail et profiter du reste et qui m’apprendra bien davantage j’en suis certaine… Seul l’avenir nous dira si cette démarche est trop présomptueuse par les temps qui courent.
« Alors vous tiendrez un blog ? On pourra vous suivre ? »
Quelque soit la réaction suscitée par l’annonce de notre projet, la curiosité s’avère elle assez constante. L’envie de partager, de « voyager » avec nous, d’avoir des nouvelles ? Chacun a ses raisons mais finalement, proches ou non, les gens nous posent très souvent la question du blog. Après maintes réflexions, le voilà ! En avant première, en exclusivité mondiale, notre blog pour votre plus grand plaisir (on espère)!!! Parce que la question est revenue assez régulièrement traduisant pour nos proches une réelle envie de nous suivre durant notre périple, parce que notre envie est de rencontrer et de partager, commençons par partager ce projet avec vous !!! (oui, oui, toi lecteur !!!). Ce blog sera pour nous l’occasion de relater quelques anecdotes, de partager avec vous nos coups de cœur ou encore quelques photos.
Cependant, parce que nous partons aussi pour vivre pleinement une aventure qui nous tient à cœur et d’en profiter à 300 %, nous ne nous engageons pas à bloguer à fréquence régulière, encore moins journalière. Nos articles seront publiés au gré des envies, du temps et des connexions internet que nous rencontrerons sur notre chemin… Autre chose importante, nous comptons sur vous pour interagir, partager vos points de vue, vos idées, vos suggestions, vos bons plans, votre expérience… Alors, n’hésitez pas les commentaires sont là pour ça !!!
Et parce que certains sites de voyageurs blogueurs nous on permis d’avoir accès à une mine d’or d’informations utiles et pratiques, nous serons éventuellement contents de mettre nous aussi quelques informations à la disposition de ceux qui en cherchent… Et tout, simplement, peut être aussi pour vous donner envie de vous lancer dans un projet de voyage que ce soit au long cours ou juste pour des vacances de quelques jours ou semaines…
Et maintenant, à notre tour de vous poser une question :
« Et vous, qu’est ce qui vous retiens de partir ? »
L’argent ? Ca doit être hors de prix ? Un tour du monde, c’est le prix d’une voiture (selon votre mode de voyage et votre voiture bien sûr). Alors au lieu d’économiser pour vous acheter la dernière voiture sortie des ateliers automobiles, pourquoi ne pas rêver et économiser pour partir à l’aventure ? Cela n’a pas été notre choix mais vous pouvez également vous faire sponsoriser en échange de communication sur une marque, entreprise ou collectivité ou tenter d’obtenir des bourses pour un projet particulier.
La famille ? Les amis ? Elle vous manquera à coup sûr, mais avec internet, si on souhaite garder un contact régulier, c’est plus que facile… Ils pourront en profiter pour venir vous voir, c’est sympa de se retrouver à l’autre bout du monde… Et enfin, vous serez encore plus contents de les retrouver au retour et la vie sera passée si vite que vous aurez l’impression de n’être jamais partis. Et ce n’est pas tout, vous vous ferez sur place, pleins de nouveaux amis venus d’horizons divers.
Les enfants ? Et pourquoi pas profiter de faire une grande aventure familiale pour s’ouvrir au monde ? Bien évidemment, c’est une autre organisation que de partir seul ou à deux… Mais c’est un enrichissement qui n’est pas donné à tout le monde pour les enfants…
Le boulot ? En ce moment, c’est la crise, il n’y a pas beaucoup d’offres… C’est sûr qu’il y a un risque mais d’une part congés sans solde et année sabbatique sont des solutions qui peuvent être négociées avec votre employeur. Dans les autres cas, n’ayez pas peur du « trou » sur le CV, vous pourrez tenter de valoriser cette expérience en commun pour qu’elle en devienne un atout. Communication, débrouille, apprentissage de nouvelles langues : il suffit de savoir présenter le projet de manière attractive à votre futur employeur. Peut être même ca sera l’occasion d’une reconversion qui sait ? Et puis vit-on pour travailler ou travaille-t-on pour vivre ?
Quitter son appartement ? Vendre sa voiture ? Et tous mes autres biens ? Les solutions sont nombreuses : location ou sous location, garde meubles. Et si nous n’avions pas besoin de tout ça pour vivre ? Pas besoin de toute cette consommation qui nous rassure et pourtant nous aliène ? Un sac à dos et vous verrez vite qu’il suffit d’assez peu de choses pour vivre une année finalement.
En bref, pas forcément besoin d’avoir la fibre de l’aventurier, d’être riche comme Crésus ou de parler 10 langues parfaitement, rien n’est insurmontable quand l’envie est là. Partir s’est avant tout rêver et construire un voyage à son image. Et même si nos rêves à nous, nous emmènent loin, n’oublions pas que le voyage commence au pied de votre porte, il n’est même pas besoin de parcourir des milliers de kilomètres pour être dépaysé, pour s’enrichir des beautés qui nous entourent et des rencontres que nous faisons.
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